Où jardiner ?


Tout le monde n'a pas un bout de terrain à "cultiver". En considérant l'aspect "production de nourriture" mais aussi biodiversité de la permaculture, voilà quelques idées :


1- Plantes d'intérieures et jardinières


Pour ceux habitants en appartement et ne disposant par de terrasse ou jardin, le blog Echo verts a créé un écho-défi pour 2016 : "Cultiver son mini potager d’intérieur". Je vous laisse vous y inscrire et naviguer sur son blog par ailleurs source d'une multitude d'informations au travers de ses différents billets.


Nos rebords de fenêtre sont végétalisés.


Pour ma part, mes jardinières d'extérieur sont remplies et ont des utilités différentes :


Source de bonheur (= sans d'autres utilités que celle de l'agrément) : pour la beauté de la plante ou le parfum des fleurs...

Alimentaires : basilique, romarin, menthe...

Mellifères (voir ici pour les plantes mellifères) : basilique, romarin, lavande, campanule, menthe, jasmin, lierre grimpant (baies consommées par les oiseaux)...

Brise-vue : plutôt que de mettre un film plastique façon "verre dépolie" sur la fenêtre donnant en plein sur ma douche, nous avons opté pour faire un "mur végétal" juste devant la fenêtre, à la façon des Windows Farms. On joint alors l'utile à l'agréable tout en incorporant de la biodiversité dans les jardinières.

Mes plantes d'intérieur sont obtenues par germination des noyaux et graines des végétaux que nous consommons : mangue, ananas, passiflore, avocat, combava. En fin d'hiver, nous y faisons aussi germer les végétaux qui finiront dans notre potager de permaculture afin de les transplanter après les dernières gelées hivernales. Nous faisons aussi repousser les restes de certains légumes afin de zapper l'étape (parfois longue) de la germination à partir de graines : carottes, navets, poireaux, salades. Ils suffit de les mettre le "cul dans l'eau" et attendre l'apparition de nouvelles racines avant de les planter en terre (les morceaux de gingembre repartent très rapidement et la citronnelle donne une très belle plante d'intérieur). Pour les engrais, nous n'utilisons que la production de notre lombricomposteur : lombricompost et thé des vers (= engrais liquide) aussi bien pour nos plantes d'intérieur que d'extérieur.


2- Terrasse et plantations verticales


Une terrasse permet d'avoir plus de surface au sol afin d'y installer des pots plus grands, mais aussi d'utiliser le garde-corps pour y accrocher des jardinières ou des plantes grimpantes. Selon sa taille, elle permet aussi de profiter du plein air et de la végétation en y disposant une petite table et des chaises.

On peut optimiser la surface en créant des plantations verticales sur les pans de mur :

  • classiquement avec des jardinières au sol et un treillis sur le mur,
  • avec des suspensions : en utilisant des gouttières ou du upcycling de contenants : sac en jute, bouteilles plastic, etc.
  • avec des palettes, ...



3- Végétaliser les toits


Si votre habitation, immeuble ou lieu de travail possède un toit plat, réfléchissez à l'aménagement de ce dernier en jardin potager. La végétalisation des toits permet d'apporter de la biodiversité en zone urbaine, de rentabiliser un espace en surface de production, d'augmenter la fraicheur en été par évaporation et création d'un "tapis végétal" de surface. Vous pourrez peut-être même y installer une ruche (déclaration obligatoire : voir le site snapiculture). Outre un pas vers la nature, l'aménagement des toits en potager redonne du lien social autour d'une activité commune.






4- Jardins ou potagers privatifs


Si vous avez un bout de terrain, vous faites partie des chanceux qui pouvez pratiquer la permaculture. Tout un tas de vidéos existent sur le net pour vous guider dans votre démarche de permaculture. Sachez qu'un terrain de 200m2 bien gérer en permaculture permet l'autosuffisance maraichère d'une famille de 4 personnes. Vous pouvez consultez notre projet de potager cultiver en permactulture.


5- Jardins partagés, collectifs et autres astuces


Vous n'avez ni bout de terrain à cultivre - ni toit à végétaliser - ni terrasse / balcon ou jardinières à végétaliser ? Pas de panique, vous pouvez cultiver :




6- L'exemple de la ville de Paris : végétaliser les zones urbaines


La ville de Paris a lancé un grand projet de végétalisation et a fait appel aux Parisiens pour mener à bien ce projet. Son objectif est de végétaliser "100 hectares de toits murs et façades végétalisés dans Paris en 2020 dont un tiers sera consacré à l’agriculture urbaine". Vous pouvez faire une demande de végétalisation (pieds d’arbres végétalisés, potelets végétalisés, jardinières mobiles et keyholes, murs à végétaliser, autres dispositifs de végétalisation).



1 commentaire

  1. C'est très jolie, vivement la reprise des bourgeons et autre senteur.

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